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.- Vous croyez vraiment que ce Lion pou rrait être tué d'un simple coup de fusil ? demanda Digory.Il n'a pas eu l'air d'être tellement troublé par la barre métallique tout à l'heure.- Malgré tous ses défauts, dit l'oncle Andrew, cette fille a un sacré culot, mon garçon.C'était ce qu'il y avait déplus malin à faireIl se frotta les mains et fit craquer ses articulations comme s'il avait de nouveau oublié à quel point la sorcière le paralysait à chaque fois qu'elle était devant lui.- Quelle cruauté, intervint Polly.Qu'est-ce qu'il lui avait fait ?- Tiens ! mais qu'est-ce que c'est ? s'écria Digory qui venait de se précipiter pour observer quelque chose un peu plus loin.Polly, viens, viens voir.L'oncle Andrew suivit Polly, non pas parce qu'il avait envie de voir, mais parce qu'il ne voulait pas s'éloigner des enfants– on ne savait jamais, il pourrait peut-être leur subtiliser les bagues.Lorsqu'il découvrit ce que Digory était en train de regarder, sa curiosité aussi fut piquée : c'était une parfaire petite réplique de réverbère, d'un mètre de hauteur environ, qui s'allongeait et s'élargissait à vue d'œil.Il poussait exactement comme un arbre.— En plus il est vivant… euh, je veux dire, il est allumé, ajouta Digory.C'était vrai : en faisant de l'ombre pour éviter l'éclat du soleil, on pouvais voir la petite flamme intérieure.- Remarquable, tout à fait remarquable, murmurait l'oncle Andrew.Même moi je n'aurais jamais rêvé à un tel phénomène magique.Nous sommes dans un monde où tout, même les réverbères, naît à la vie et croît.Seulement je me demande à partir de quelle espèce de graine le réverbère pousse.- Vous ne voyez pas" ; demanda Digory.C'est là que la barre métallique est retombée, la barre que la sorcière a arrachée sur le réverbère chez nous.Elle s'est enfoncée dans le sol et elle réapparaît sous forme d'un jeune réverbère.(A présent plus si jeune que ça, il avait déjà atteint la taille de Digory pendant que celui-ci parlait.)- C'est ça ! Hallucinant, hallucinant ! répétait l'oncle Andrew en se frottant les mains plus énergiquement que jamais.Ha !ha ! Quand je pense qu'on se moquait de mes expériences.Et ma sœur, cette sotte, qui pense que je suis fou.Je me demande ce qu'ils vont dire désormais.J'ai découvert u n monde où tout explose de vie et de croissance.Christophe Colomb, on parle toujours de Christophe Colomb, mais à côté de ça, c'est quoi l'Amérique ? Le potentiel commercial de ce pays est sans limites.Apportez quelques vieux morceaux de métal rouillé, enterrez-les et hop, ils renaissent sous forme de superbes wagons de chemin de fer, de navires de guerre, et tout ce que vous voudrez.Tout cela pour rien, mais moi, je peux les vendre au prix fort en Angleterre et je serai millionnaire.En plus, il y a le climat ! Je me sens déjà rajeuni de plusieurs années.Je pourrais transformer ce lieu en une station thermale.Un bon sanatorium ici rapporterait environ un million par an.Bien sûr il faudrait que je mette quelques personnes dans le secret.Mais la première chose à faire est d'abattre cette brute.- Vous êtes comme la sorcière, interrompit Polly.Tout ce qui vous intéresse c'est de tuer ce qui vous entoure.- En ce qui me concerne, continuait l'oncle Andrew, poursuivant son rêve tout haut, il est difficile de savoir combien de temps je vivrais si je m'installais ici, car il ne faut pas oublier que j'ai déjà plus de soixante ans.Cela dit je ne serais pas surpris de découvrir que je ne vieillirais pas d'un seul jour ! Hallucinant ! Le pays de l'Éternelle Jeunesse !- Comment ? s'écria Digory.Le pays de l'Éternelle Jeunesse ! Vous pensez vraiment que c'est cela ?Digory, qui n'avait pas oublié ce que la tante Letty avait dit à la dame venue apporter les raisins, se sentit de nouveau envahi par son fol espoir.- Oncle Andrew, demanda-t-il, pensez-vous qu'il y aurait quelque chose qui guérirait maman ?- De quoi parles-tu ? répondit l'oncle Andrew.Nous ne sommes pas chez un apothicaire.Cependant, comme je le disais…- Vous vous souciez d'elle comme d'une guigne ! s'exclama violemment Digory.Après tout c'est votre sœur autant que c'est ma mère.Enfin, tant pis.J'ai l'intention de demander au Lion lui-même s'il peut m'aider.Sur ce, il tourna les talons et s'éloigna sans mot dire.Polly attendit un moment avant d'aller le rejoindre
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