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.Mais pas à Harun.Harun n’avait de liens d’aucune sorte.Et il y avait guerre à mort entre Faha et Tahar du Lune Qui Monte.Un léger frisson parcourut l’échine de Pyanfar.C’était la réponse à son salut codé.Et très vraisemblablement un avertissement doublé d’une question subtile de Faha : vous êtes en bien étrange compagnie, Pyanfar.Un capitaine de chasse mahen, un prince kifish et une pirate.La vendetta Faha-Tahar était célèbre.Et impitoyable.À vos ordres.Doucereux et mielleux.Une obséquiosité toute kifish et en rien hani.C’était une manifestation de l’humour glacé des spatiennes.Jouons le jeu, Hani.Vous et vos hétéroclites amis.Voyons où cela mènera.Il fallait à Pyanfar, les dieux lui viennent en aide ! faire un effort mental pour penser de nouveau en hani, pour comprendre les motifs animant sa propre espèce.C’était comme franchir un abîme : elle était depuis si longtemps sur le bord opposé du gouffre que les Hani lui étaient aussi étrangères que des Stsho.— Réponds : « Je vous attends à mon bord immédiatement après l’accostage.»Les grappins accrochèrent.À bord de L’Orgueil, la force de la pesanteur fluctua, se réajusta.D’autres connexions cliquetèrent et s’assemblèrent avec des chocs sourds.Ce n’était pas le premier navire à entrer au mouillage.Les équipages de l’lkkhoitr et du Chakkuf étaient déjà à quai.Le Harukk était en phase d’approche terminale.Mais les Kif se faisaient un point d’honneur à ne pas s’occuper des vaisseaux non kifish : seuls les bâtiments kifish avaient droit à l’assistance à l’accostage.Des navigantes de l'Industrie risquaient leur peau de l’autre côté de ce mur.— J’ai à faire, dit Pyanfar en débouclant ses harnais de sécurité.— Allez, capitaine, répondit Haral.Je m’occupe des procédures d’extinction de routine.Quand elle se leva, Pyanfar vit des regards inquiets se tourner vers elle.Tully était pâle.Ses lèvres étaient pincées et ses yeux écarquillés.Le visage qu’il avait dans une Situation.Il pensait, ô dieux ! que c’était peut-être pour lui la fin du voyage, cette station où les Kif s’étaient emparés de tout ce qu’il avait eu en tête de s’approprier, et où les humains intéressaient toujours Sikkukkut an’nikktukktin.Il avait des raisons de se faire du souci.Les mêmes que Jik.Le Lune Qui Monte était à l’accostage.Il égrenait des questions d’ordre technique.L’Aja Jin était à une minute du contact.Kesurinan continuait de croire dur comme fer que ce long silence avait l’approbation de son capitaine.— Tout le monde reste à son poste, ordonna Pyanfar.Khym, mets les ponts inférieurs sous surveillance moniteur.— Tu descends avec lui ?Les oreilles de Khym, dont celle qui s’ornait maintenant de son anneau tout neuf, étaient couchées.Elle aplatit les siennes.Sans un mot, il lui tourna à nouveau le dos.— Tirun est en bas.L’expression de Tully et de Skkukuk reflétait la plus vive attention.Je suis prêt, hakt’ disait le regard du Kif.Prêt à arracher la gorge de ce Mahendo’sat avec la plus grande joie, mekt’hakt.— C’est bon.Pyanfar sortit après s’être assurée que son pistolet était bien dans sa poche.Elle avait les jambes en coton et l’impression que le G continuait de fluctuer.Se rappelant qu’elle avait sur elle une ration de condensés, elle l’avala dans l’ascenseur.Le liquide chaud lui apporta un peu de bien-être.La panique tuait l’appétit.Même quand elle était devenue un mode vie et que le corps venait d’émerger du saut.Elle se sustentait parce que son corps l’ordonnait.En essayant de ne pas penser à l’arrière-goût.Ni aux navires qui les entouraient.Ni à la situation que l’on aurait à affronter à quai.Jik était allongé sur le lit, les mains croisées derrière la tête.Il se redressa quand la porte s’ouvrit, ses petites oreilles aplaties, la mine revêche.— Enfin ! laissa-t-il tomber.— Je suis venue pour avoir une conversation avec vous.Pyanfar entra et laissa la porte se refermer derrière elle.Les oreilles de Jik frémirent.Il s’assit au bord du lit et tira soigneusement sur son jupon.— Vous avez écouté ?C’était une question idiote.Mais qui constituait une ouverture.Le Mahe gonfla ses poumons
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